7 piliers pour développer son esprit entrepreneurial en expatriation
L’esprit d’entreprise, ou mindset de l’entrepreneur, est un concept que l’on voit et entend de plus en plus ici et là. Rien d’étonnant à ça : le nombre d’entrepreneurs dans le monde ne cesse d’augmenter ! Si vous lisez cet article, cela veut sûrement dire que vous vous êtes lancé à votre compte, où que vous l’envisagez sérieusement ? Et naturellement, vous vous demandez : « Ai-je le bon état d’esprit pour entreprendre ? » Mais finalement, qu’est-ce que le mindset de l’entrepreneur ? Quelles sont les qualités nécessaires pour se lancer dans l’entrepreneuriat ? Comment les développer ? Je me suis posé toutes ces questions au début de mon projet nomade. J’étais salariée depuis plus de dix ans à l’international et je me suis vraiment demandé si j’étais faite pour l’entrepreneuriat. Et j’ai réalisé qu’il ne s’agit pas de se demander si on est fait pour l’entrepreneuriat ou pas, c’est plutôt un état d’esprit à prendre et à apprendre. Et je suis convaincue que tout le monde peut y arriver, en particulier les femmes expatriées ! Dans cet article, je vous détaille les sept piliers pour avoir l’esprit entrepreneurial en expatriation.
1. Matérialiser votre vision pour garder le cap
C’est tout simplement la base, le fondement même de votre projet. En ayant une idée claire de ce que vous voulez, vous mettrez tout en œuvre pour le matérialiser. Il s’agit de penser de façon créative pour traduire ce que vous voulez réellement en une vision précise. Et il existe autant de visions que de projets, les possibilités sont infinies :
- faire ce qui vous passionne ;
- vous épanouir intellectuellement ;
- gagner votre vie rapidement ;
- trouver un équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle ;
- accomplir quelque chose qui ait du sens, un impact sur la société ou la planète ;
- etc.
Votre vision est le moteur de votre projet. C’est ce qui vous poussera à vous battre, à croire en vous et en votre réussite. Votre vision est la réponse à la question : pourquoi entreprendre ? Elle permet aussi de paramétrer efficacement votre organisation et votre productivité en fixant des objectifs intermédiaires et un objectif final.
Mon astuce : créez votre propre tableau de vision, digital ou physique. Inscrivez-y toute votre inspiration, votre idéal, ce qui vous anime, avec des mots et des images. Consultez-le régulièrement, cela vous donnera de la motivation au quotidien et vous aidera à révéler votre potentiel. Pour vous guider dans ce processus de visualisation, je vous invite à lire mon article Oser se lancer en freelance : 3 astuces pour conjoints expatriés .
2. Être dans l’action pour créer une dynamique
La clé du succès est de rester actif. Car le risque, devant l’ampleur de la tâche, est de se décourager avant même d’avoir commencé. On procrastine, on repousse les choses au lendemain et on perd du temps.
J’en sais quelque chose : quand j’ai voulu lancer mon activité, bizarrement j’avais toujours autre chose à faire plutôt que de me mettre au travail. Je me trouvais une multitude d’obligations pourtant non essentielles : des macarons à cuisiner, une lessive à étendre, un coup de fil à passer, le dîner à préparer à 9 heures du matin… Et puis, le temps passe et plusieurs semaines plus tard, on se rend compte qu’on n’a pas avancé. C’est le piège à éviter !
Mon astuce : fixez-vous des étapes et objectifs intermédiaires. En avançant petit pas par petit pas, la montagne semble bien moins raide et plus facile à gravir. Traiter les tâches l’une après l’autre permet d’agir et d’avancer. Le plus difficile est de trouver le courage de faire le premier pas. Une fois la machine en marche, les choses se déroulent naturellement et sont bien moins compliquées qu’elles n’y paraissaient au début. Lors de mes coachings, je donne souvent l’image du hamster dans sa cage. Avant de pouvoir courir des heures, il faut d’abord tout simplement monter dans la roue, la roue de l’action, la roue de l’apprentissage. Sortez de votre zone de confort et vous verrez, affronter ses peurs permet de gagner en confiance, ça vaut le coup !
3. Rester déterminé et motivé pour entretenir votre esprit entrepreneurial
Je ne vais pas vous mentir, lancer une activité indépendante n’est pas un long fleuve tranquille. On doit surmonter des obstacles, se tromper, apprendre, recommencer, aller de l’avant, persévérer. De vraies montagnes russes ! Il y a des jours où on se sent nul et des jours où on est remonté à bloc ! Tout repose sur votre mindset, votre ténacité, votre patience et votre mental.
Je vous invite à lire le travail de Carol S. Dweck qui a justement dit : « Pendant des années, j’ai étudié pourquoi certaines personnes réussissent pendant que d’autres, qui étaient tout aussi talentueuses, échouent. Au fil des années, j’ai découvert que c’était l’état d’esprit qui jouait un rôle crucial dans la réussite de ces individus. » Votre réussite repose sur votre état d’esprit !
Mon astuce : gardez en tête votre vision et votre objectif ! Car votre motivation découle de votre passion pour votre projet. Je dirais même qu’elle découle de votre vision de la vie que vous souhaitez mener. Si vous aimez ce que vous faites, si vous croyez en votre idée, alors vous resterez déterminé. Cultivez votre esprit d’entreprise, prenez du plaisir dans ce que vous faites et soyez ambitieux !
4. Être ouvert d’esprit et s’enrichir
Connaissez-vous ce proverbe africain : « Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin » ? Je le trouve parfaitement adapté au mindset de l’entrepreneur. Car contrairement aux idées reçues, l’entrepreneur n’est pas seul, ou plutôt, il ne DOIT PAS rester seul. Il est essentiel de s’entourer et de partager ses idées et ses ambitions. Pour bien avancer dans votre projet d’entrepreneuriat, communiquez et nourrissez-vous des autres.
Mon astuce : pour réussir dans votre entreprise, cultivez votre ouverture d’esprit et surtout, apprenez à vous remettre en question.
Je vous conseille d’échanger avec votre entourage et votre réseau. Formez-vous et perfectionnez-vous via des formations, des lectures, des podcasts, des conférences, des webinaires, etc.
Si vous recherchez de l’inspiration pour développer votre activité, suivez mes pages et comptes Mrs Fanjat sur Facebook, Instagram et LinkedIn. Tous les mois, je propose des ateliers live gratuits sur l’entrepreneuriat.
Et pour profiter d’un bon coup de pouce, pensez aussi à faire appel à un coach ou à un mentor professionnel. Parfois, il suffit d’un échange constructif pour débloquer une situation !
5. Savoir travailler en autonomie et être organisé
Quand on est à son compte, on est son propre patron. Il n’y a personne pour vous dire quoi faire, quand, où, comment. La première réaction est de se dire : « génial ! Je suis libre ! ». Oui… c’est vrai ! Mais cela signifie aussi qu’il faut être capable de prendre ses décisions par soi-même, de faire les bons choix et de les assumer.
J’ai eu d’ailleurs beaucoup de difficultés au début, car il a fallu que je réapprenne à travailler différemment. Moi qui avait enchaîné les postes à responsabilité, j’avais toujours un patron, des clients, des équipes pour avoir des feedbacks… là on est confronté à soi-même. Je me suis rendu compte que j’étais aussi très dure avec moi même.
Se lancer en solo implique aussi d’avoir le sens de l’initiative et d’être bien organisé.
Mon astuce : soyez rigoureux et discipliné. Je vous recommande de vous fixer un planning de travail et de vous y tenir. Pour une organisation au top, jetez un œil à mon article : Maman expatriée et freelance épanouie : 5 conseils d’organisation.
6. S’adapter à toutes les situations pour relever les défis de l’entrepreneuriat
L’entrepreneur doit faire face à l’apparition incessante de nouveaux défis. Il est multi casquettes : gestion de l’administratif, du commercial, du marketing, de la comptabilité, etc. Tiens, ça ne vous rappelle pas la vie des femmes expatriées ? S’il y a une qualité que la vie à l’étranger permet de développer, c’est bien celle de savoir s’adapter à toutes les situations ! Vous en doutez ? Lisez mon article : Femme expatriée, vous êtes déjà une entrepreneure ! Cette adaptabilité vous permettra d’oser entreprendre et de saisir toutes les bonnes opportunités.
7. Être optimiste pour conserver le bon mindset de l’entrepreneur
Avoir l’esprit d’entrepreneuriat, c’est savoir voir les points positifs, les succès, et s’en nourrir. Ayez le bon état d’esprit : ne passez pas votre temps à réfléchir à ce que vous ne pouvez pas faire. Demandez-vous plutôt comment y parvenir demain, comment évoluer.
Mais ce n’est pas tout, avoir l’esprit d’entreprendre implique d’être résilient. La résilience est la faculté de se relever après un échec. Car aucun entrepreneur n’a réussi sans surmonter d’obstacles. Il faut garder en tête que l’on apprend de ses erreurs. On a le droit de se tromper. Et c’est ce parcours et ces expériences qui vous nourrissent, qui vous forment et qui vous mènent à la réussite.
Cet état d’esprit positif est également appelé « growth mindset », autrement dit un état d’esprit de croissance et de développement. Ne vous dites plus « je ne sais pas faire », pensez « je vais apprendre ». Focalisez-vous sur demain, au lieu de ressasser ce qui est arrivé hier et aujourd’hui.
Mon astuce pour rester optimiste : le rituel de gratification. Dès que vous remportez une victoire, même modeste, inscrivez-la sur un bout de papier et remplissez un récipient au fil du temps. Les jours de coup de mou, relisez toutes vos réussites. Je vous garantie que ça fait du bien au moral !
Vous le voyez, finalement avoir l’esprit d’entreprise n’a rien de bien sorcier. Derrière cette notion, se cache surtout du bon sens et de la logique. C’est une façon de penser et d’agir qui conduit à des prises de risques mesurées et réfléchies. Développer le bon mindset n’est pas réservé à une petite portion de la population qui aurait des qualités exceptionnelles. Vous êtes conjoint d’expatrié et vous avez en vous toutes les ressources et capacités pour vous lancer dans l’entrepreneuriat.
Si vous avez besoin d’un coup de pouce, d’un guide, d’une oreille attentive pour lancer votre projet, contactez-moi ! Je suis mentor professionnel et j’accompagne les femmes expatriées sur le chemin de l’indépendance.
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