Devenir coach professionnel pendant l’expatriation : la reconversion d’Hélène Hercus

Hélène Hercus est multi-expatriée depuis 2011. Après douze années de salariat dans la communication, en 2020 sa carrière prend un tournant décisif : elle décide de lancer une activité nomade. Elle me contacte alors pour suivre mon programme de mentoring. Ensemble, nous construisons les bases de son business et en 2021, elle lance son activité de coach professionnel avec succès. Aujourd’hui, Hélène est ravie d’avoir donné une nouvelle tournure à sa carrière et de pouvoir l’emporter avec elle partout, peu importe la destination. Elle nous raconte son parcours, ses motivations et ses projets. Devenir coach professionnel pendant l’expatriation : un témoignage inspirant d’une multi-expatriée déterminée. J’espère que cette interview vous donnera l’envie de passer à l’action. Bonne lecture !

Une « serial expat »

Je m’appelle Hélène, j’ai 38 ans et je suis expatriée depuis 2011. Avant mon premier départ à l’étranger, je vivais à Paris où j’avais commencé ma carrière en tant que chargée de communication. Mais voilà, j’ai toujours eu une envie d’ailleurs, l’envie d’une carrière internationale. J’avais songé à partir en Erasmus pendant mes études. Mais j’étais tellement concentrée sur mes diplômes, mes stages et mon entrée dans la vie active, que ça ne s’est pas réalisé.

Puis, j’ai rencontré Sam (qui est aujourd’hui mon mari), originaire de Nouvelle-Zélande, et je sentais bien que cette histoire était sérieuse… En septembre 2011, animés par notre soif d’aventure, nous avons décidé de quitter la France pour la Nouvelle-Zélande avec… deux mille euros en poche, de l’ambition et quelques valises.

Après six ans en Nouvelle-Zélande et de grandes avancées pour nos carrières respectives, Sam a eu une opportunité de travail en contrat d’expatrié en Tunisie. Nous y avons vécu trois ans, puis une autre opportunité s’est présentée à Abu Dhabi où nous avons résidé jusqu’en mars 2021. Depuis quelques mois, nous vivons à Vienne en Autriche. Par chance, malgré la pandémie de COVID-19, l’aventure de l’expatriation continue. « La vie a plus d’imagination que nous ». Cette citation de François Truffaut est mon leitmotiv, pour la vie en général, et encore plus particulièrement en cette période de grand chamboulement !

Une carrière professionnelle aux quatre coins du monde

Avant ma première expatriation en 2011, j’étais chargée de communication. J’ai eu la chance de travailler pour des agences de relations presse et pour une agence d’édition. J’ai toujours beaucoup aimé mon métier, mais j’avais envie de changer de secteur pour pouvoir développer une expertise plus tournée autour du développement social et des relations internationales. J’ai pu atteindre mon objectif au cours de ces dix dernières années en Nouvelle Zélande et en Tunisie. J’ai travaillé pour des ONG internationales (notamment des agences des Nations Unies et la Croix Rouge), des agences gouvernementales et des associations Nord-Africaines. De plus, je suis désormais bilingue en anglais ce qui est un vrai avantage dans mon domaine d’activité !

Je n’ai jamais eu peur de tout quitter car j’aime le changement et l’aventure. Chaque expérience apporte énormément de choses constructives et positives. La difficulté de la mobilité, c’est de devoir, à chaque expatriation, créer un nouveau réseau pour avancer dans sa carrière et retrouver un groupe d’amis. Parvenir à un nouvel équilibre prend beaucoup de temps et d’énergie. De plus, j’ai toujours eu un pincement au cœur au moment de quitter les organisations avec lesquelles j’ai pu travailler, ainsi que mes collègues et mes amis, avec lesquels j’ai pu créer de vraies relations.

Du salariat à l’entrepreneuriat en expatriation

J’ai lancé mon activité freelance pour une question d’équilibre. J’ai toujours souhaité avoir une carrière internationale et voir le monde, apprendre de nouvelles choses et me lancer de nouveaux défis. En revanche, quand on débarque dans un nouveau pays, la période d’arrivée où il faut faire tant d’efforts pour se créer un nouveau réseau professionnel est particulièrement éprouvante.

L’avantage en devenant indépendante, c’est que je peux travailler de n’importe quel pays du monde, avec des clients internationaux, et garder mon activité au fil des expatriations. J’ajouterais que l’entrepreneuriat rejoint cette idée de liberté si chère à mon cœur ! L’élément déclencheur s’est passé l’année dernière, lors de notre arrivée aux Émirats Arabes Unis. Nous nous sommes retrouvés enfermés dans un hôtel pendant cinq mois à cause de la pandémie de COVID-19, sans pouvoir sortir ou avoir des activités pour s’intégrer. Si j’avais gardé mes clients de mes précédentes expatriations, j’aurais sûrement mieux appréhendé cette période.

La reconversion : devenir coach certifiée tout en étant en expatriation

Des formations en coaching professionnel

J’étais consultante internationale en communication depuis douze ans, mais j’avais très envie de pousser la porte de l’entrepreneuriat et de créer un service qui corresponde à mes attentes et à mes envies.

Le déclic ? En 2020, j’ai participé à des formations autour des outils de communication pour France terre d’asile en Tunisie. C’est une association qui apporte un soutien aux demandeurs d’asile en Méditerranée. On est venu me chercher et cette expérience a été une révélation : j’ai adoré transmettre et partager. Et le retour des candidats a été extrêmement positif et encourageant.

J’ai alors décidé de poursuivre dans cette voie et de me former au coaching. Après plusieurs mois de formation, je suis désormais Coach Senior certifiée. Je peux donc exercer mon activité auprès de mes clients en anglais ou en français. Pour étendre mon champ de possibilités, je suis également en train de passer l’accréditation internationale ICF (International Coach Federation), tant appréciée des entreprises.

Une activité de coach en ligne à l’international

Concernant mon activité, l’idée est simple : proposer des sessions de coaching et des formations auprès d’entreprises ou de particuliers, en groupe ou individuel. Mon objectif est de les aider à améliorer leurs outils de communication et à accéder à la prochaine étape de développement de leur carrière, tout en les aidant dans leur développement personnel. Je pense que tout est une question d’équilibre et que les aspects vie professionnelle et vie personnelle sont concomitants. Mon approche se fonde sur des méthodes efficaces et pragmatiques anglo-saxonnes, mixées avec mon empathie bien française et mon expérience internationale de terrain.

Ma singularité ? Certainement mon approche internationale et le fait que j’exerce en français et en anglais, auprès de clients du monde entier. À l’heure actuelle, mes clients se trouvent en Nouvelle-Zélande, en France et en Tunisie.

J’ai été surprise de voir à quel point les opportunités sont arrivées de façon organique, grâce à mon réseau, mon expérience et les rencontres que j’ai pu faire au cours de mes différentes expatriations. Quand on entreprend, il faut aussi accepter de se faire surprendre, même si ça ne tient pas dans le planning de départ !

Je travaille actuellement sur le développement d’un programme orienté pour les expatriés. L’idée est de proposer des outils et ressources pratiques pour favoriser la bonne intégration dans le pays d’arrivée, ce qui est essentiel pour bien démarrer son expatriation.

J’aimerais également créer un podcast pour donner le jour à ce projet de communauté si cher à mon cœur. L’idée est de pouvoir échanger sur divers sujets liés à l’entrepreneuriat, au coaching mais aussi à l’expatriation. Pour le moment, je suis en train de faire grandir mon réseau en rencontrant des membres de la communauté internationale de coaching, ici en Autriche, ainsi qu’en développant ma page Instagram et mon compte LinkedIn.

Le programme de mentoring de Mrs Fanjat : un tremplin pour se lancer

Ma rencontre avec Anne a été déterminante pour le lancement de mon activité en tant qu’indépendante. J’avais depuis de nombreux mois un business plan et des idées sur un document Word… Grâce à son programme de mentoring, j’ai pu mettre de l’ordre dans mon projet et avancer de façon concrète et pragmatique. Au-delà de l’efficacité d’Anne et de son professionnalisme, j’ai particulièrement apprécié son empathie et son écoute, sans jugement.

La coopération continue avec Mrs Fanjat, car son service de portage international correspond complètement à mes attentes en tant qu’entrepreneure nomade ! C’est très encourageant et rassurant d’avoir déjà pu créer une relation professionnelle de confiance avec Mrs Fanjat. Je sais que je pars du bon pied !

Mes trois conseils pour lancer une carrière nomade quand on est conjoint d’expatrié

  1. Voir l’expatriation comme une opportunité pour faire le bilan, lancer sa carrière et se réinventer ! Et se faire confiance : parfois, nous avons tendance à créer nous-même le fameux plafond de verre…
  2. Discuter avec son conjoint et son entourage de ses ambitions professionnelles, de façon honnête et ouverte.
  3. Affiner son cercle : on est souvent la moyenne des cinq personnes qui nous entourent, à bon entendeur…

Pour en savoir plus sur Hélène, suivre son actualité ou la contacter, rendez-vous sur LinkedIn et Instagram.

Ce témoignage vous inspire ? Vous aussi, femme d’expatrié, vous aimeriez vous reconvertir et devenir indépendante ? Vous voulez lancer votre propre business et démarrer une carrière nomade ? Je vous comprends, je suis passée par là. Après des années de salariat, à démissionner souvent au gré de nos différentes expatriations, j’en ai eu assez. J’ai monté mon propre business nomade, que j’emporte partout avec moi. J’ai créé les outils et l’accompagnement qui vous permettent d’exercer une activité freelance en expatriation.

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