Expat Carrière Nomade Interview – Sandra Lonca

Cette semaine, je vous amène en Angola à la rencontre de Sandra Lonca. Elle est comme on dit, l’amie d’une amie ! 😉 Nous nous sommes rencontrées par le biais d’une amie qui a vecu en Angola et au Vietnam. Dans ce portrait d’Expat Nomade, découvrez comment l’expatriation peut-être un tremplin pour nous les conjoints-expatriés. J’espère que cet interview vous confortera en vos projets et vous permettra de vous poser les bonnes questions.

Vous retrouvez des informations sur Sandra en bas de page.

Bonne lecture.

Bonjour Sandra, pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Je m’appelle Sandra Lonca, je suis créatrice d’ambiance intérieur, maman de deux petites filles, et la fondatrice de Oh Mon Intérieur (OMI). Je suis basée actuellement entre la France et l’Angola et à vrai dire cela fait maintenant 11 ans que nous suivons mon époux au grès de ses missions à l’étranger.

Nous avons vécu dans 3 pays différents à savoir l’Ecosse, le Gabon et aujourd’hui, l’Angola.

A vrai dire, je trouve cette vie d’expat extraordinaire. La mienne est remplie d’imprévu, de rencontres insolites, de partage, de découvertes culturelles et en même temps je me rends compte que peu importe où l’on se retrouve, on a toujours ce plaisir et cette facilité d’engager une discussion, d’apprendre à mieux connaître l’autre.

Concernant votre carrière professionnelle, avez-vous pu travailler lors de vos différents pays d’expatriation ?

Avant de partir en expatriation, j’étais ingénieure dans le BTP à Paris. Mon époux était souvent absent pour son travail alors quand nous avons eu l’opportunité de partir, nous avons voulu la saisir pour enfin pouvoir vivre ensemble.

Professionnellement, j’ai senti un grand vide au moment du départ car j’avais un travail très intéressant, j’étais bien intégrée au boulot et surtout j’avais un quotidien qui me plaisait. En même temps, je ne posais pas vraiment de questions car j’étais certaine de pouvoir retrouver localement du travail.

En tant que conjoint expatrié, selon le pays d’accueil, nous pouvons être limités dans notre souhait de travailler notamment à cause de l’obtention de visas de travail.

Dans mon cas, la question ne s’est pas réellement posée lors de mes premières expatriations puisque légalement je pouvais exercer.

En Ecosse, j’ai été assez rapidement en contact avec des sociétés de placement, j’étais à l’affut de la moindre offre d’emplois. L’objectif pour moi était de pouvoir travailler et si possible dans mon domaine d’activité.

C’est dans une administration publique que j’ai obtenu mon premier poste. J’étais en charge des projets de maintenance, d’entretien énergétique de leur parc immobilier. Une expérience assez forte d’autant plus que je me retrouvais vraiment au cœur de la vie écossaise.

Quelques années après, en arrivant au Gabon, c’est par le biais d’une amie que j’ai été embauchée en tant de consultante au sein d’une clinique privée. J’étais en charge des différents chantiers d’embellissement du bâtiment. Pour ce faire, j’avais dû m’enregistrer auprès des autorités locales pour exercer mon métier.

Encore une fois, une expérience très intéressante avec surtout ce plaisir de développer encore plus mes compétences au côté d’artisans locaux.

J’ai pris surtout conscience que ce rythme de vie nous imposait de tout recommencer à chaque changement de pays et qu’il était peut-être temps de réfléchir à une activité qui d’une part me plaise et d’autre me permette de vivre pleinement mon expatriation. J’ai pris conscience que la notion de liberté était très importante.

Vous avez construit votre activité nomade, comment avez-vous pris cette décision ?

C’est au Gabon, que j’ai commencé à réfléchir à un nouveau projet professionnel. Je tournais en rond sur la question de me reconvertir ; Changer complètement de métier ou alors partir de mes compétences et voir comment les compléter ?

C’est alors qu’une amie m’a conseillé de faire un bilan de compétences. Avec le recul, j’avoue que cela m’a permis de mettre en lumière les domaines d’activités sur lesquelles je souhaitais évoluer. Cela m’a aussi aidé à réaliser que mon futur métier resterait dans le domaine de la construction.

Grâce au bilan de compétences, j’ai pris conscience que la notion de liberté était très importante pour moi et que le milieu salarial ne me convenait plus.

La création d’une activité nomade s’est donc imposée d’elle-même, pour pouvoir continuer à suivre mon époux sans avoir à repartir de zéro d’une part et surtout respecter mon propre rythme. Passer du milieu salarial à l’entreprenariat n’a pas été une chose simple à réaliser. En même temps, ma volonté de pouvoir exercer mon activité avec une totale liberté m’a poussé à trouver auprès de tiers les conseils, les pratiques utiles pour me lancer.

Cela fait maintenant plus de 2 ans que Oh Mon Intérieur a vu le jour. Cette année, nous avons lancé la deuxième version du site Internet. Aujourd’hui, OMI est un atelier de design et de décoration d’intérieur. Selon les projets, je collabore avec des créateurs, des architectes d’intérieurs ou des artistes. Finalement, j’ai su m’entourer dans mon entreprise afin de lui permettre de mieux se développer.

Comment avez-vous lancé votre carrière nomade ?

Dès que mon idée de projet était clair, je me suis faite accompagnée par une coach pour mettre en place tout le montage de ce projet : Cibler mes clients, définir mes services, ma communication…

J’ai d’abord commencé avec une page Facebook et c’est ensuite que mon site Internet a été crée quelques mois après. Il était important pour moi de pouvoir communiquer sur mon activité et les services que je proposais.

Avec l’expatriation, nous avons toutes finalement un bon carnet d’adresses et puis j’ai rejoint plusieurs groupes d’entrepreneures en ligne. J’avoue que cela m’a donné une belle impulsion pour développer cette activité nomade et trouver les réponses à certaines de mes questions.

Avez-vous une anecdote concernant votre carrière nomade ?

Se retrouver dans un lodge en plein milieu du désert et grâce à Internet pouvoir continuer à gérer son entreprise à distance ! Entre nous, j’adore !

Comment envisagez-vous la suite ? Quelles sont vos projets professionnels ?

Oh Mon Intérieur va continuer à évoluer et à s’agrandir. Mon souhait est de créer une équipe de travail pluridisciplinaire nous permettant à la fois d’être présent sur des projets de création, d’illustration et aussi au travers de projets en décoration et aménagement d’intérieur pour les particuliers et les professionnels.

Pouvez vous nous donner 3 conseils pour trouver une équilibre vie professionnelle et vie personnelle ?

– Etre à l’écoute de ses envies et se respecter,

– Ce que l’esprit conçoit, il le réalise. Conserver un mental positif quelque soit les contrariétés,

– Et enfin, croire et se créer les opportunités pour aller encore plus loin !

Le portrait de Sandra vous donne envie d’en savoir plus ? Vous aussi vous souhaitez vous lancer et vous ne savez pas par où commencer. Vous souhaitez devenir indépendant, mais vous n’aimez pas gérer l’administration, les finances ? Parlons-en.

Mrs Fanjat, une solution clé en main pour vous les conjoints expatriés. Nous vous donnons la possibilité de devenir indépendant sans les tracas administratifs.Devenez consultant/freelance à votre compte, sans devoir créer votre propre structure juridique grâce à Mrs Fanjat.

« Contactez-nous » pour convenir d’un rendez-vous, pour échanger sur votre projet ou rejoignez nous sur notre page Facebook.