Lancer son activité pendant l’expatriation | 5 conseils

Créer son entreprise à l’étranger ? Devenir freelance ? Une solution qui tente de plus en plus de femmes expatriées. L’arrivée dans un pays inconnu ouvre les portes de tous les possibles avec pour seul objectif : jouir d’une meilleure qualité de vie. C’est l’occasion rêvée de lancer son activité pendant l’expatriation ! Mais attention, l’aventure entrepreneuriale ne s’improvise pas. Qu’on soit loin de son pays d’origine ou non, entreprendre demande d’avoir une vision claire de son projet.

Vous le savez, je suis passée par toutes les étapes de l’expatriation, notamment par la création d’entreprise. Forte de mon expérience, je peux vous délivrer mes plus précieux conseils.

La réussite d’une entreprise dépend, en partie, des valeurs de l’entrepreneur. Connaître son « pourquoi » définit le cadre. Tout en gardant le cap, l’entrepreneur s’aligne plus facilement face à toutes les difficultés rencontrées.

Votre motivation profonde doit être le moteur qui anime votre quotidien professionnel.

Peut-être avez-vous la volonté d’être indépendante ? De vous sentir libre ? De relever de nouveaux défis ? D’être maître de votre expatriation ?

Pour certaines d’entre vous, c’est une évidence. Votre conviction est imprégnée dans chacune de vos décisions, qu’elles soient personnelles ou professionnelles. Pour d’autres, cette démarche s’avère plus complexe qu’elle n’y paraît. Alors, un travail d’introspection s’impose.

Pour cela, il faut :

• Déterminer vos valeurs: listez les 3 valeurs phares en accord avec votre histoire, votre éducation, votre personnalité. Cette étape peut s’avérer complexe, car les valeurs sont le siège de notre réalité. Vous devez partir en introspection.
• Définir votre profil d’entrepreneuse: pour cet exercice, sollicitez votre entourage en lui demandant 5 adjectifs qui vous définissent. L’idée est de prendre conscience de l’énergie que vous renvoyez, de vos forces naturelles et de ce qui vous rend unique ;
• Donner du sens: déterminez les changements, les compétences et les émotions que vous souhaitez transmettre au monde ; Pour étudier vos motivations, obtenez votre check-list en un clic.

À cette étape, vous avez sûrement un projet en tête ou une idée du domaine d’activité dans lequel vous comptez vous établir. Pour concrétiser votre projet nomade entrepreneurial à l’étranger, la première étape importante est de définir des objectifs concrets.

Connaissez-vous la méthode SMART ?

Très utilisée en développement personnel et en marketing, cette méthode s’applique à merveille à la création d’entreprise. Elle consiste à déterminer des objectifs :

• Spécifiques en devenant une experte dans votre domaine ;
• Mesurables en vous permettant d’évaluer vos progrès ;
• Atteignables en s’accordant avec vos compétences et vos ressources personnelles ;
• Réalistes par rapport à votre niveau financier et au temps que vous pouvez consacrer à votre activité ;
• Temporellement définis en vous fixant des limites dans le temps.

Par exemple, au lieu de « lancer une activité dans le marketing », vous pourriez vous fixer comme objectif SMART de « lancer une activité de consultante LinkedIn et d’atteindre un chiffre d’affaire de 25 000 € la première année ».

C’est beaucoup plus précis et cela facilite votre mise en action.

À vous de jouer !

Valider la faisabilité de son projet nomade est essentiel, d’autant plus lorsqu’on vit à l’étranger. Démarches administratives, spécificités locales, études de marché, conditions de création d’entreprise, …

Les points de vigilances sont nombreux.

Peut-être devriez-vous obtenir un visa spécifique, avoir un minimum d’apport financier, créer des emplois ou encore songer à prendre une assurance. En effet, toutes ces questions doivent trouver réponses avant la création, au risque d’être prise au dépourvu.

Je vous recommande de prendre le temps d’étudier votre projet nomade dans son ensemble aussi bien votre offre produit, votre stratégie de communication, votre stratégie commerciale…

Heureusement, des interlocuteurs fiables répondent aux interrogations des futures entrepreneures et freelances expatriées, comme par exemple les Chambres de Commerce et d’Industrie Française de votre pays d’accueil.

Sortez de votre zone de confort et osez enfin vous lancer.

Pas évident lorsqu’on est seule ! Pour se lancer sans peur, développez autour de vous un réseau positif :

Les réseaux sociaux

Les entrepreneurs fourmillent sur les réseaux sociaux. Que cela soit sur Facebook, LinkedIn ou même Instagram, ils sont nombreux à y développer leur visibilité. Néanmoins, ils sont aussi là pour créer des liens.

Sur les réseaux sociaux, vous trouverez des réponses immédiates à vos interrogations, de nombreux conseils, ainsi que des communautés d’entrepreneures nomades bienveillantes  vivant la même chose que vous.

Les associations locales francophones

Entreprendre peut-être une aventure aussi incroyable que l’expatriation, à condition d’être bien entourée.

Contactez des structures locales pour rencontrer d’autres entrepreneures qui partageront leurs expériences et leurs difficultés ou rapprochez-vous de réseaux francophones par exemple le réseau FIAFE qui ont une section emploi. Ils vous orienteront vers les bons interlocuteurs. Selon les pays, des réseaux professionnels vous aident, comme le DFPN au Qatar, le club des entrepreneurs de Hong Kong ou le Pontevia en Italie.

Les expatriées expérimentées

Qui de mieux qu’une entrepreneuse confirmée pour vous conseiller ?

Démarrez sur des bases solides et lancez votre carrière nomade avec le mentoring. Dans mon activité, j’aide les entrepreneures expatriées à gagner du temps, à prendre confiance et à devenir actrices de leur changement grâce à un accompagnement sur mesure !

Alors, pourquoi pas vous ?

Vous avez maintenant toutes les cartes en main pour lancer votre activité pendant votre expatriation.

Place à l’action.

N’ayez pas peur, nous allons faciliter grandement ce lancement.

Comment ?

En mettant en place un plan d’actions réalisable. Dans un premier temps, listez tous vos objectifs selon la méthode SMART et définissez ainsi toutes les tâches à réaliser.

Découpez chaque tâche en sous-tâches pour ne pas vous sentir submergée.

Ensuite, identifiez toutes les ressources nécessaires à votre projet (matérielles, financières et humaines).

N’oubliez rien, chaque ressource est un pilier dans la construction de votre projet.

Planifiez enfin la mise en œuvre de chaque étape pour suivre l’avancement de votre projet avec harmonie.

Nul doute qu’en tant qu’expatriée, l’anticipation, l’organisation et la détermination, cela vous connaît !

Alors, prête à vous lancer ?